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ALAIN JUPPE.com__________________________________________
5 mai 2010

ENVIRONNEMENT:Alain Juppé et la loi Grenelle 2

Juppé au secours des éoliennes
envoyé par Europe1fr.

Alors que l’examen du Grenelle à l’Assemblée devrait donner lieu à des restrictions dans le domaine de l’éolien, Alain Juppé monte au créneau. L’ancien Premier ministre se dit "préoccupé" par cette situation, il se fait l’avocat de cette énergie renouvelable et espère que les députés feront les bons choix. (lire son article et le dossier "L'Eolien pour l'Europe" avec la dernière interview de Yann Arthus Bertrand ci-après),

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Le parc éolien "Alpha Ventus", le 23 avril 2010, près de l'île de Borkum, en mer du Nord © DDP/AFP David Hecker

Eolien

Article depuis: http://www.al1jup.com

Lu dans Le Monde daté des 25/26 avril:

“Le parc éolien offshore en Grande-Bretagne a atteint la barre symbolique du gigawatt (GW) de puissance installée: 336 turbines sur onze sites génèrent l’équivalent des besoins électriques de 700 000 foyers. Objectif à terme: 40 GW. En France la production offshore est pour l’heure nulle”.

Je ne comprends pas l’hostilité française à l’éolien. Certes il faut préserver nos paysages. Mais j’imagine qu’ailleurs aussi, on a ce souci et qu’on trouve des solutions. Et puis, il y a les espaces maritimes. L’enjeu écologique est évident: où trouverons-nous les 2O% d’énergies renouvelables que nous nous sommes engagés à produire d’ici 2020 si nous ne jouons pas sur toute la gamme (y compris l’énergie des courants et des marées qui peut mettre en mouvement des turbines “hydroliennes”) ? L’enjeu économique n’est pas mince non plus : nous allons laisser à d’autres la filière industrielle éolienne, comme nous l’avons déjà fait avec la filière photovoltaïque. Il n’est pas trop tard. A.Juppé

Les réactions au commentaire d'Alain Juppé sur:http://www.al1jup.com/?p=731

DOSSIER: L'EOLIEN POUR L' EUROPE...

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L'éolien en tête des constructions de centrales énergétiques en Europe

VIENNE (AFP) - Les centrales éoliennes représentaient en 2009 la plus grande part des centrales énergétiques construites en Europe, devant celles au gaz, a annoncé mercredi l'association autrichienne des producteurs d'énergie éolienne, IG Windkraft.

Avec 39% des nouvelles unités de production, l'éolien se place en tête des constructions de centrales énergétiques en Europe devant le gaz, pour la deuxième année consécutive, précise IG Windkraft dans un communiqué publié à Vienne.

Les énergies renouvelables représentaient l'an dernier 62% des nouvelles constructions de centrales sur le continent.

Avec 76.000 mégawatts produits, l'électricité d'origine éolienne couvre 4,5% des besoins européens, selon l'IG Windkraft. Sur cette production, quelque 10.500 mégawatts provenaient d'installations nouvelles.

L'Union européenne s'est fixée pour but de porter à 20% la part des renouvelables dans sa consommation d'énergie d'ici 2020. En mars, la Commission s'est dite optimiste quant à la réalisation de cet objectif. Selon ses chiffres, 20,3% de l'énergie consommée sera alors de sources renouvelables.

En 2009, la part de l'énergie issue de sources renouvelables était de 9% dans l'UE, dont 63% provenaient de la biomasse et des déchets biologiques.

Vidéo Entretien: Yann Arthus-Bertrand

Grenelle: la place de l'éolien en question, débats houleux en perspective

PARIS (AFP) - Où implanter les éoliennes ? A quelle distance des habitations ? Dans quelle mesure doivent-elles être regroupées sur le territoire ? Avec quels types d'autorisation ? Le débat, passionnel, fait de nouveau des étincelles à l'approche de l'examen du projet de loi Grenelle 2.

Pour les ONG environnementales et les défenseurs de la filière (environ 1,5% de la production totale d'électricité), l'équation est simple: s'il est adopté en l'état, le texte marquera un coup d'arrêt brutal au développement du secteur en France.

Conséquence directe: les objectifs du Grenelle de l'environnement - 23% d'énergie renouvelable en 2020 - ne seront pas atteints.

"Environ la moitié des projets boiraient la tasse", estime André Antolini, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). "Toute la façade ouest du pays serait privée de projets, purement et simplement", ajoute-t-il, tempêtant contre le seuil minimum de 15 MW prévu pour les nouveaux parcs.

"Sur l'éolien, les mesures qui s'annoncent sont dramatiques", ajoute en écho Maryse Arditi, de France Nature Environnement (FNE, 3.000 associations), qui dénonce la volonté "d'accumuler à tout prix de la réglementation".

Très loin de l'atmosphère qui dominait à l'automne 2008 lors de l'adoption, à la quasi-unanimité, du Grenelle 1, qui fixait les grands objectifs, le débat parlementaire s'annonce houleux. Il a aussi pris une dimension plus politique avec la démission du co-rapporteur socialiste Philippe Plisson (PS) de la mission parlementaire sur le sujet.

Depuis, plusieurs députés de l'opposition sont montés au créneau, accusant "un groupe de députés de la majorité" réunis autour de Patrick Ollier (UMP), président des Affaires économiques, de "rendre impossible un développement de l'éolien" en France.

Pour l'heure, le gouvernement se fait remarquer par son extrême discrétion sur ce sujet sensible sur une partie des bancs de la majorité.

"Sur l'éolien, je ne sais pas, à la vérité, quelle est la bonne solution", a lâché, en début de semaine, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, renvoyant la balle dans le camp du Parlement.

L'objectif fixé dans le cadre du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 25.000 MW de puissance installée en 2020. Pour ce faire, environ 6.000 nouveaux mats devront venir s'ajouter aux quelque 3.000 déjà installées.

Parmi les articles qui font bondir les partisans de la filière, celui préconisant d'appliquer aux éoliennes le régime des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), ce qui rendrait plus complexes les procédures d'autorisation en les soumettant aux mêmes autorisations qu'un site industriel dangereux.

Même s'ils réclament un moratoire sur l'éolien pour mettre fin à ce qu'ils qualifient de "bazar innommable", les anti-éoliens, qui dénoncent "le saccage systématique de paysages emblématiques", ne dissimulent pas leur satisfaction face à certaines évolutions du projet de loi après son passage en commission.

Pour Arnaud Gossement, du réseau Environnement et droit, il existait des solutions juridiques "très simples" pour répondre à des préoccupations légitimes, mais "le débat a échappé aux gens raisonnables et s'est transformé en une guerre de lobbies qui s'est achevée par une victoire totale des anti-éolien".

"Ce dossier, qui a été très mal géré, cristallise depuis des mois tous les mécontentements et obscurcit tout le reste" , déplore-t-il.

Les débats parlementaires, en séance plénière, débutent mardi.

© 2010 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

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Une éolienne à Salles-Curan (centre de la France), le 22 avril 2009 © AFP/Archives Remy Gabalda

La mission d’information sur l’énergie éolienne de l’Assemblée Nationale a rendu une première ébauche de son rapport mardi. Les conclusions ne favorisent pas l’énergie éolienne.

L’objectif de cette mission parlementaire sur l’éolien était d’établir un cadre juridique pour l’installation d’éoliennes en France et de rédiger des propositions d’amendements au projet de loi Grenelle 2.

En France, 3500 éoliennes étaient installées fin 2009, produisant environ 4500 gigawatts d’électricité. La France s’est engagée à ce que l’énergie éolienne représente 10% de sa production d’électricité d’ici 2020. Actuellement, elle ne représente que 2%. Pour atteindre cet objectif, il faudrait qu’environ 9000 éoliennes soient installées sur le territoire.

La France, qui dispose pourtant du 2ème potentiel de vent en Europe, se place au 7ème rang de l’éolien mondial, derrière l’Allemagne, les Etats-Unis…

Le rapport, dirigé par le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, Patrick Ollier, recommande un durcissement des règles d’installation des éoliennes ainsi qu’une diminution des tarifs de rachat de l’électricité.

"Nous ne sommes pas contre l'éolien, mais pour un développement réglementé et organisé", affirme  M. Ollier, qui souhaite principalement « limiter les installations isolées ». "Aujourd'hui on est dans une telle équivoque que rien n'avance" a-t-il ajouté.

Les recommandations de ce rapport sont loin de faire l’unanimité en France, puisque Philippe Plisson, député du Parti Socialiste, a démissionné de cette mission d’information sur l’énergie éolienne, en dénonçant des « conclusions à connotation anti-éoliennes ».

Selon Martine Billard, porte-parole du Parti de Gauche, "le lobby nucléaire a décidé de tuer l'énergie éolienne qui lui fait concurrence".

En plus de ce rapport qui ne favorise pas l’énergie éolienne, la Fédération environnement durable (FED), qui milite contre l’implantation d’éoliennes, réclame un moratoire afin d’interdire toute nouvelle installation d’éolienne en France. Pour justifier cette demande, la FED s’appuie sur un sondage publié récemment par le site internet LeFigaro.fr, qui n’a pourtant aucune valeur représentative.

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